Le mot Kinomichi signifie

"La voie de l'énergie vitale"

Le Kinomichi a été introduit à Genève par Pierre Willequet en 1984.
Notre Association est née peu après et son activité ne s’est jamais interrompue depuis. 
Pierre Willequet a été désigné par Me Noro comme responsable de l’enseignement du Kinomichi en Suisse.
D’autres enseignants ont rejoint notre Association et ont permis son développement actuel. 

Créée par Me. Masamichi Noro, cette méthode est le fruit de la rencontre entre une tradition gestuelle orientale et les démarches contemporaines occidentales, qui prennent de plus en plus en compte l’importance d’un travail d’écoute et de rencontre avec son propre corps, par le mouvement, le geste « juste ». 
L’assouplissement de chacune de nos articulations, l’ouverture et la tonification générale du corps entier ainsi que sa rencontre, par le biais des différents mouvements, avec le partenaire, sont les principaux axes de travail développés par cette approche.
La pratique régulière et répétée de certaines séquences de mouvements tend au dynamisme et au déploiement optimal des gestes dans l’espace. Le Kinomichi permet d’expérimenter ce que signifie « habiter l’espace », que celui-ci soit interne (le corps même) ou externe (le monde extérieur dans lequel nous vivons).

maître NORO

Une pratique adaptée à tous les niveaux

Si vous recherchez une activité physique respectueuse du corps et qui puisse vous faire du bien, le Kinomichi est pour vous. Il s’agit d’une approche tout en douceur, saine et conviviale, amenant à une mise en mouvement progressive, sans agression du corps ou de ses limites.

Convenant à tous et toutes, quel que soit son âge, le Kinomichi propose dès les premiers instants une série d’élongations, d’étirements bienfaisants tout autant que tonifiants. La plupart des mouvements s’effectuent tout d’abord lentement, avec un partenaire, et permettent un développement, tout autant qu’une évolution des sensations corporelles, mais aussi du contact avec l’espace, qu’il soit interne ou externe. Peu à peu, le dynamisme prend place, se développe, permettant aux gestes de se déployer de façon intense et libératrice.  

Ce travail permet aussi d’affermir son équilibre, sa concentration, afin de trouver un meilleur ancrage au quotidien.

S’effectuant en respectant le rythme de chacun, cette pratique amène à une progression personnelle, à une maîtrise paisible des différentes techniques, dépourvues de tout esprit de compétition ou de performance. Il s’agit bien d’un travail sur soi, d’une découverte de ses aptitudes motrices et de sa propre vitalité, toujours en transformation.

Certains pratiquants commencent la pratique à raison d’une heure par semaine, puis y prennent goût et viennent au dojo le plus souvent possible, tant les exercices sont agréables et permettent de se maintenir en bonne forme.

Lorsque la pratique devient régulière, le bien-être qui l’accompagne peut aussi se retrouver dans la vie quotidienne, du fait d’un réel développement énergétique et moteur. Une plus grande confiance en soi, en son corps, une meilleure gestion du stress, l’équilibre psychique et physique se développent harmonieusement avec la maîtrise accrue des différents mouvements.

D'autres voies de développement

Une pratique régulière offre un approfondissement effectif de la relation au corps, à l’énergie (le « Ki » japonais), mais aussi au partenaire avec lequel, la plupart du temps, on s’exerce. Il s’agit d’un chemin vers soi et vers autrui, en vue d’une découverte (ou re-découverte) ludique du potentiel moteur, tonique et respiratoire de chacun.

Cette pratique s’appuie sur des bases physiologiques qui contribuent à affermir la présence à soi et à l’environnement. Elle ouvre des perspectives d’exploration de nos différents sens et procure un sentiment d’unité et de retrouvailles avec sa nature profonde, somatique, tout en restant libre de s’exprimer différemment et simplement.

Grâce à la détente tonique procurée par les exercices, les partenaires réussissent à trouver la bonne distance, s’adaptent au rythme de chacun et trouvent parfois le chemin d’une profonde harmonisation, avec soi ou avec le monde environnant.
Une régularité dans la pratique, tout autant qu’une certaine discipline, permettent de dépasser la dimension purement physique du Kinomichi pour accéder à de véritables moments de joie, qui incitent le pratiquant à continuer de pratiquer durant de longues années.
« Lorsque deux énergies coopèrent, vont dans le même sens, sont harmonisées, leur addition devient une multiplication. Dix plus dix ne font pas vingt, mais cent ! » Maître Masamichi Noro*

*Tiré de « La pratique du kinomichi avec Maître Noro », Daniel Roumanoff, Criterion, Paris, 1992.

Comment pratiquer le Kinomichi

Historique

Le Kinomichi a été créé en France en 1979 en par Maître Masamichi NORO, proche disciple du fondateur de l’Aikido, M.Ueshiba. 
Le Kinomichi a pour objectif essentiel le développement sans dommage du plein potentiel corporel et énergétique de l’individu, quel que soit son âge. Le mouvements du Kinomichi respectent les réalités anatomique et physiologique du corps. Ses principes de base comprennent les étirements, ouvertures et spirales, en relation avec le flux de la respiration. 
Par une pratique rigoureuse et régulière, il propose de trouver ou retrouver le plaisir de bouger en contact avec d’autres. Il permet une recherche fine, non traumatique de la réalité corporelle dans ses aspects suivants:

Assouplissement et tonification générale
Intégration de la dynamique de la spirale
Globalisation des mouvements compris comme lignes de forces terre-ciel
Affinement des perceptiones par le développement du geste juste, 
c’est-à-dire non violent mais économe, précis et efficace
Développement progressif du dynamisme propre à chacun
Rencontre avec le partenaire

Maître Noro

Masamichi NORO naît le 21 janvier 1935 à Aomori, ville du nord du Japon. 
Il rencontre Maître Morihei UESHIBA, fondateur de l’Aïkido, auprès duquel il étudie de 1955 à 1961 en tant que pensionnaire (UCHI-DESHI), au Dojo d’Iwama de Tokyo. En 1961, à la demande de Morihei UESHIBA, Masamichi NORO quitte le Japon avec le titre de Délégué officiel de l’Aïkikaï de Tokyo pour l’Europe et l’Afrique. Succédant ainsi à Tadashi Abe, il arrive en France à Marseille le 3 septembre 1961.

Il effectue alors de nombreux voyages en Europe et en Afrique, ouvrant plus de 200 dojo dans 12 pays. Il s’installe alors en France, à Paris. 

En 1966, Me NORO est victime d’un très grave accident de voiture. Perclus de séquelles, s’efforçant de retrouver sa condition physique, il mettra petit à petit au point une pédagogie et une approche du mouvement qui seront les bases futures de sa méthode, le KINOMICHI.

Masamichi NORO crée avec ses disciples l’association Institut Me NORO, rue Constance (Paris 18e). A cette époque, il aura des échanges fructueux avec Taïsen DESHIMARU, moine Soto-Zen.

En 1969, après le décès du Maître Morihei UESHIBA, Masamichi NORO rencontre Karlfried Graf VON DÜRCKHEIM, qui devient son père spirituel occidental. Puis Me NORO rencontre Marie-Thérèse FOIX et Gisèle de NOIRET, kinésithérapeuthes, qui participent indirectement à l’émergence des bases du KINOMICHI. 
Maître Noro est décédé le 15 mars 2013.

Kinomichi

Références bibliographiques:

  • « La pratique du Kinomichi avec Maître Noro », par Daniel Roumanoff, Editions Critérion, Paris 1992.
  • « Le Kinomichi – du mouvement à la création, rencontre avec Masamichi Noro », 
    par Raymond Murcia, Editions Dervy, Paris 1996.
  • « Du Zen au Kinomichi – Les six dojos de Noro Sensei au fil du temps vrai », par Georges Lamarque, autoédition, Paris, 2013.
  • « Le Kinomichi – Le chef-d’œuvre de Maître Masamichi Noro, un art martial sans combat », par Bernard Hévin, Dervy, Paris, 2014.

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