S’écartant radicalement de toute perspective compétitive ou mécanique du corps,
comme c’est souvent le cas dans nombre sports, le Kinomichi s’ouvre sur des
perspectives infinies.

Bien qu’enracinée dans une tradition immémoriale issue de l’Extrême-Orient, cette pratique intègre nombre de recherches et explorations
occidentales, maintenant bien implantées dans nos pays (Eutonie, méthode
Feldenkrais, relaxation dynamique, etc.).

Mais son originalité s’affiche dans des notions qui lui sont propres :
1) celle du contact et de l’harmonisation avec l’autre – le Kinomichi se pratique en effet le plus souvent avec un ou plusieurs partenaires
2) celle du développement du Ki (le Chi chinois), concept énergétique majeur
depuis la plus haute antiquité en Orient 
3) celle impliquant la relation entre
l’individu et le monde, ou le cosmos, dans l’idée que chaque mouvement se
prolonge dans l’espace, créant ainsi un pont, une relation entre le dedans et le
dehors.